L’IMPORTANCE DES ATYPIQUES DANS UNE SOCIÉTÉ
Par Sylvain
Synthèse en vidéo
Article
Comme beaucoup, Le Petit Prince, est un livre qui m’a marqué. Notamment le passage sur les baobabs. Les baobabs ! Qui au début sont des simples graines ; et qui, si on ne les enlève pas, si on ne les arrache pas de suite, finissent par grandir, à devenir immenses, jusqu’à recouvrir toute la surface de notre planète, dixit le petit homme blond.
« Les baobabs »… Immédiatement, j’ai pensé à nos défauts, ou aux problèmes dans la société… A tous les défis, qui, non pris en charge immédiatement, finissaient par grossir, s’étendre, nous hanter, et ainsi ne plus nous laisser l’espace de tranquillité suffisant, au quotidien, pour sereinement expérimenter et profiter.
« Les baobabs »… Les défauts, qu’il est important de solutionner aux premiers signaux… Pour moi, c’est là que l’apport des atypiques est crucial dans la société. Du fait de leur grande sensibilité, leur désir de cohérence et de justice, je pense que les atypiques ressentent très tôt les dérèglements inacceptables à rapidement prendre en charge, et solutionner. Souvent, pour beaucoup, la situation n’est pas encore si dramatique, alors l’alerte de la personne atypique peut paraître excessive, enfantine, beaucoup trop exagérée.
Le problème n’est pas discuté, alors la dégradation de la situation peut continuer à s’effectuer, jusqu’à un moment très important. Le moment, où la situation devient même insupportable pour les personnes moins sensibles, qui ne rigolent plus, mais dénoncent des conditions de vie désormais insupportables. Seulement, la situation s’est tellement aggravée, que des solutions efficaces vont être très compliquées à trouver, et peut-être même que ces solutions n’existent d’ailleurs plus.
Ainsi, la société à tout à gagner, selon moi, à écouter les dysfonctionnements que remontent les atypiques, aujourd’hui. Ça lui permettra d’enlever de nombreux « baobabs », de solutionner des problèmes fondamentaux, dès maintenant, à la racine… Avant que les préoccupations ne recouvrent, bientôt, l’intégralité de l’espace de nos esprits.
De nos esprits.